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BuSCA n°35 - 18 février 2021
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Éditorial
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Évènement
USA, Clostridium botulinum, miel
Aux USA, un cas de botulisme infantile a été rapporté chez un enfant, de moins d’un an. Celui-ci avait consommé du miel, qui est la source probable de la contamination. Lien Le botulisme infantile est une maladie affectant le système nerveux et survenant chez les enfants de moins d’un an. Elle survient suite à l’ingestion de spores de Clostridium botulinum contenues dans les poussières, dans certains sols, mais aussi dans le miel, qui est la seule source d’exposition alimentaire identifiée. Lien
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Étude
France, Escherichia coli, viande fraîche poulet porc bœuf
Les résultats de la surveillance de la résistance des Escherichia coli aux céphalosporines de troisième génération (C3G) et aux carbapénèmes, dans les viandes fraîches, à la distribution, en France, entre 2016 et 2019, viennent d’être publiés. Aucune souche isolée n’était résistante aux carbapénèmes. Les proportions de prélèvements contenant un E. coli résistant aux C3G étaient faibles dans les viandes de porc [0,3-1,2 %] et de bœuf [0,3-0,6 %] et ont peu évolué entre 2017 et 2019. A l’inverse, 62 % des échantillons de viande de poulet contenaient au moins un E. coli résistant aux C3G, en 2016. Cette proportion a ensuite diminué en 2018 (26 %). Lien
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Étude
USA, Salmonella Enteritidis, alimentation
Aux USA, de 1990 à 2015, 1 157 TIAC à Salmonella Enteritidis ont été notifiées au CDC. Pour 57 % des TIAC au moins un aliment était identifié. Quand plusieurs aliments étaient associés, la source a été attribuée, par convention, à l’aliment le plus à risque. L’incidence annuelle de salmonellose humaine a diminué de 1990 à 2006 puis a augmenté de 2011 à 2015, sans pour autant atteindre le niveau de 1990. Les TIAC ont été associées à des préparations à base d’œufs (24 % des TIAC), de la viande (11 %), des plats à base de poulet (8 %), des produits laitiers (5 %) et des produits de boulangerie (1 %). Lien
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Étude
Canada, STEC, fromage au lait cru
Une publication présente une enquête épidémiologique canadienne portant sur sept cas groupés d’infection à STEC O121, survenus entre août et novembre 2018. Cette série de cas a été associée à la consommation de fromage au lait cru de type Gouda, affiné plus de trois mois. En Amérique du Nord, quatre séries de cas d’infection à STEC causées par ce type de fromage ont été signalées depuis 2002. Les précédentes séries de cas avaient été causées par le sérogroupe O157:H7. Le lavage du caillé est mis en cause, car il réduit la formation d’acide lactique et augmente le pH et l’humidité, Lien
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Étude
Monde, Staphylococcus saprophyticus, viande
Staphylococcus saprophyticus est la cause de 10 à 20 % des infections du tractus urinaire (ITU) de la femme de moins de 40 ans. Une équipe portugaise a réalisé une étude phylogénétique en comparant une collection de souches provenant de différents pays à des souches provenant d’hôpitaux portugais et des souches provenant d’un abattoir portugais de porcs (avec prélèvements sur les carcasses, les animaux ou les travailleurs). Les auteurs concluent à l’existence de deux lignées distinctes (G et S), provoquant toutes les deux des ITU. La souche S serait d’origine humaine. La souche G serait d’origine animale et pourrait entrer dans le compartiment humain par le biais de la consommation de viande contaminée ou par contact au sein des abattoirs. Lien
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Étude
Nouvelle-Zélande, Campylobacter
En Nouvelle-Zélande, les sources de campylobactériose survenues entre 2018 et 2019 ont été étudiées par des études cas-témoin et des analyses phylogénétiques. Les cas ont été en majorité (84 %) infectés par des souches liées à la volaille et dans une moindre mesure (14 %) par des souches liées aux bovins. La proportion de souches liées à la volaille est plus importante dans les zones urbaines que dans les zones rurales. Les facteurs de risque sont liés aux modes de préparation et de consommation (contaminations croisées, cuisson insuffisante), et non pas à la consommation de viande de volaille en soi. Lien
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Avis
France, Listeria monocytogenes et Campylobacter spp.
L’Anses a mis à jour les fiches de description de danger biologique transmissible par les aliments relatives à Listeria monocytogenes Lien , Campylobacter jejuni et Campylobacter coli. Lien Les aliments concernés et les modalités de surveillance ont, entre autres, été mis à jour.
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Étude
Monde, aflatoxine B1, lait
Une revue au niveau mondial des données disponibles sur la contamination du lait par l’aflatoxine M1 (AFM1), un métabolite de l’aflatoxine B1 classé cancérogène possible, montre que dans la plupart des pays les niveaux de contamination sont inférieurs à la teneur maximale (TM) européenne, fixée à 0,05 µg/kg. Cependant, en Inde, au Pakistan et dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, plusieurs études rapportent des contaminations moyennes supérieures à cette TM, indiquant un risque potentiel pour les forts consommateurs de lait et témoignant d’une contamination importante de l’alimentation animale. Lien Une autre revue systématique fait le point sur ce métabolite dans différents types de fromage ; les niveaux les plus élevés sont observés dans des fromages à pâte dure (14 µg/kg, contre 0,5 µg/kg pour les fromages à pâte molle). Lien
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Étude
Suisse, mycotoxines, orge
En Suisse, la contamination de l’orge (grain et paille) par les mycotoxines a été étudiée à partir de 490 prélèvements réalisés en 2016 et 2017 après la récolte. Un grand nombre de métabolites différents ont été détectés (87 dans les grains et 86 dans la paille). Aucun des échantillons de grain ne dépassaient les teneurs limites de l’UE. Seuls quelques échantillons de paille dépassaient les niveaux guide (trois pour le déoxynivalénol, six pour T2 et HT2). Cependant, certains échantillons contenaient des concentrations parfois très importantes de métabolites non réglementés et dont la toxicité est mal connue. Lien
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Étude
Norvège, polluants organiques, poissons gras
En 2018, l’Efsa a revu à la baisse la dose hebdomadaire tolérable (DHT) pour les dioxines, dont les poissons gras sont une des principales sources, imposant une réévaluation des recommandations de consommation basées sur une analyse bénéfices/risques. Au regard des consommations moyennes de poissons gras en Norvège et des résultats des plans de surveillance entre 2012 et 2017, la DHT n’est pas dépassée. Mais selon le poisson consommé, elle peut l’être étant donné les recommandations de consommation de poissons gras par les autorités norvégiennes (200 g/semaine). Outre ces résultats, l’étude propose une réflexion sur le traitement statistique des données censurées.Lien
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