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BuSCA n°39 - 15 avril 2021
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Éditorial
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Dans les brèves ci-dessous, plusieurs informations portent sur la thématique de l’antibiorésistance dans les bactéries isolées des aliments. Notons à ce titre la parution d’un numéro spécial de antibiotics consacré aux résistances des agents pathogènes transmissibles par les aliments. Lien
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Évènement
USA, Campylobacter, Lait cru
Aux USA, cinq cas de campylobactériose ont été signalés parmi les consommateurs de lait de vache cru issu d’une production à diffusion locale, dans l’État de Washington. Le producteur a annoncé un rappel des produits et une enquête épidémiologique par les autorités sanitaires est en cours. Lien
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Étude
Italie, Arcobacter, mollusques bivalves
En Italie (Sardaigne) la prévalence d’Arcobacter spp. chez les mollusques bivalves a été estimée à 31 %. L’étude a consisté à analyser 86 échantillons de moules, huîtres et palourdes par PCR et PCR-RFLP. La présence d’au moins un gène de virulence a été détectée dans 58 % des souches. Lien
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Étude
Europe, Listeria monocytogenes , poisson fumé
Une étude basée sur des analyses WGS revient sur un épisode de 22 cas de listériose survenus dans cinq pays européens, dont la France, de juillet 2014 à février 2019 et lié à la consommation de poisson fumé. Lien . Des analyses rétrospectives ont montré que la souche de Listeria monocytogenes en cause était présente dans l’entreprise estonienne productrice plus d’un an avant le premier cas clinique, en janvier 2013. Lien
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Étude
Norvège, Salmonella Agbeni, fruits secs
Salmonella Agbeni est un sérotype rare. Une série de 56 cas, dont 21 hospitalisations, survenue en Norvège de décembre 2018 à mars 2019 a été associée à la consommation d’un mélange de fruits secs conditionné en Italie. La souche épidémique, caractérisée par WGS, a été identifiée dans le produit. Les matières premières provenaient de quatre pays (Thaïlande, Philippines, Turquie, Ghana) et l’enquête n’a pas permis d’identifier précisément l’origine en cause. Lien Le produit avait été distribué en France, mais aucun cas n’y a été déclaré Lien .
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Étude
Pays-Bas, norovirus, mollusques bivalves
L’objectif de cette étude réalisée aux Pays-Bas de 2013 à 2017 était de quantifier la présence du norovirus dans les moules et les huîtres, à différents stades de la chaîne alimentaire. L’ARN du virus a été détecté respectivement dans 53 % et 32 % des échantillons de moules et d’huîtres analysés. Parmi les échantillons de produits prêts à être mis sur le marché et détectés contaminés, la quantité moyenne de copies de génome était de 1,8 log10 cg/g pour les huîtres et 2,0 log10 cg/g pour les moules. Le virus de l’hépatite A a également été recherché, mais n’a été détecté que dans un seul des 620 prélèvements analysés. Lien
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Étude
Pologne, Entérobactéries résistantes aux antibiotiques
La résistance aux antibiotiques de 92 souches d’entérobactéries isolées de 80 échantillons de denrées alimentaires d’origine animale et végétale, crues ou prêtes à être consommées, prélevées en Pologne au stade de la distribution ou en restauration, a été caractérisée. Plus de la moitié (52 %) des souches étaient résistantes à au moins un antibiotique. Les résistances à l’amoxycilline-acide clavulanique (28 %) et l’ampicilline (19 %) étaient les plus fréquentes. Lien
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Bilan
Europe, bactéries transmissibles par les aliments, résistance aux antibiotiques
L’Efsa vient de publier son rapport pour les années 2018/2019, sur les résistances aux antibiotiques parmi les bactéries zoonotiques. Concernant Salmonella, à l’échelle européenne le niveau de résistance de S. Kentucky à la ciprofloxacine est très élevé (82 %) et ceux de S. Enteritidis à l’acide nalidixique ou à la ciprofloxacine sont en augmentation. En revanche, sur la période 2015-2019, les taux de résistance à l’ampicilline et aux tétracyclines des souches de Salmonella humaines ont diminué dans huit et 11 États membres, respectivement. Lien
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Étude
France, dangers chimiques
En croisant les données de consommation alimentaire des femmes de la cohorte E3N avec celles de contamination des denrées de l’étude EAT2, des chercheurs ont défini huit mélanges de composés chimiques auxquels ces femmes françaises sont les plus fréquemment exposées. Certains mélanges sont fortement associés à des groupes d’aliments : minéraux et furanes (associés aux abats, œufs et légumes) ; PCB (produits laitiers) ; mycotoxines, pesticides et hydrocarbures aromatiques polycycliques (céréales et féculents) ; PFAS, retardateurs de flammes bromés, furanes et mercure (poissons) ; pesticides (légumes, racines, fruits). En utilisant cette classification des dangers, cinq profils de femmes ont été déterminés en fonction de leur niveau d’exposition aux différents mélanges. Lien
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Étude
Europe, matériaux en contact avec les denrées alimentaires
De 2012 à 2019, 33 alertes et 87 rejets aux frontières de l’UE, en relation avec les matériaux en contact avec les aliments ont été notifiés chaque année au Rasff, en moyenne. Pour ce qui concerne les 26 alertes considérées “sérieuses” en terme de risque pour la santé publique, la Chine était le pays d’origine pour 67 % d’entre elles. Les principales causes de ces notifications concernaient la migration d’amines aromatiques (52 % des notifications) et de métaux (32 % des notifications). Lien
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Étude
Égypte, amines biogènes, poissons
Les concentrations de six amines biogènes (histamine, tyramine, cadaverine, putrescine, spermine, spermidine) ont été mesurées dans six espèces de poissons au stade de la distribution en Égypte. Les concentrations les plus faibles ont été observées chez le tilapia (18 mg/kg pour l’histamine) et les plus fortes chez le maquereau et le thon (111 et 218 mg/kg respectivement, pour l’histamine). La concentration en amines biogènes est positivement corrélée avec celle de la flore mésophile. Lien
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Étude
Pologne, éléments trace métalliques et arsenic, poissons
Le plomb, le cadmium et l’arsenic ont été quantifiés dans 11 espèces de poissons, et produits dérivés, prélevés dans deux supermarchés polonais. La quantité cumulée de ces trois éléments était la plus forte dans le saumon d’élevage provenant d’Atlantique et la plus faible dans le steak de thon jaune. À l’exception de ce dernier, tous les produits testés dépassaient, pour le plomb ou pour le cadmium, les teneurs maximales définies dans le règlement (CE) 1881/2006. Dans deux échantillons de saumon d’élevage d’Atlantique la concentration en plomb dépassait de dix fois la teneur maximale CE. Lien
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