 |
BuSCA n°57 - 10 février 2022
|
|
Éditorial
|
Avec ce BuSCA, le comité éditorial vous signale la publication du dernier livrable de la plateforme SCA sur la surveillance de STEC HP en filière de fabrication de fromages au lait cru. Bonne lecture ! Lien
|
|
Évènement
Canada, E. coli O157:H7, Kimchi
Au Canada, 14 cas d’infection à E. coli O157:H7 ont été notifiés dans deux provinces entre le 28 janvier et le 7 février 2022. Aucun décès ou hospitalisation n'a été signalé. Lien Le Kimchi, mets traditionnel coréen composé de piments et de légumes fermentés, saumurés pendant plusieurs semaines, a été mis en cause et fait l’objet d’un rappel. Lien
|
|
|
Étude
Guyane, Cryptosporidium, eau de distribution
En Guyane, 16 cas de cryptosporidiose ont été confirmés entre le 1er janvier et le 31 mai 2018 : neuf enfants, six militaires et policiers venant d’arriver sur le territoire, ainsi qu’un homme de 60 ans immunodéprimé. Le sous-type IbA10G2 de Cryptosporidium hominis a été trouvé dans tous les échantillons de selles. La source de contamination proviendrait de l’eau du robinet de Maripasoula. Lien
|
|
|
Étude
Italie, Listeria monocytogenes, aliments prêts à consommer
Le LNR italien a étudié la diversité des souches de Listeria monocytogenes isolées, entre 2011 et 2015, de 325 aliments prêts à consommer (produits laitiers, carnés, de la pêche ou plats composés) et 43 environnements de production. Après caractérisation des 1 293 souches, jusqu’à 23 profils moléculaires différents ont pu être isolés dans chaque échantillon. Les auteurs préconisent la caractérisation de plusieurs souches de L. monocytogenes par échantillon, pour réduire les biais dans l’attribution des sources de contamination et améliorer la sensibilité des modalités de surveillance. Lien
|
|
|
Étude
Italie, parasites, poissons
Une étude menée en Italie entre janvier 2016 et avril 2021, dans le cadre d’auto-contrôles sur les poissons d’eau douce, a montré une prévalence d’Eustrongylides sp. croissante au cours du temps dans les filets de perches communes (4 % en 2016 à 68 % en 2021), d’éperlans (1% à 40 %) et de perches-soleil (6 % à 99 %). Lien
|
|
|
Étude
Europe, parasites, viande de gibier
Une revue de la littérature de 1995 à 2017 sur la contamination du gibier par les parasites en Europe montre des niveaux de prévalence pour T. gondii de 15 % chez les cerfs, 26 % chez les sangliers et jusqu’à 35 % chez les chevreuils. La séroprévalence mondiale de T. gondii variait entre 1 % et 38 % chez le lapin (O. cuniculus). Lien
|
|
|
Étude
Monde, C. difficile, produits à base de porc
Une étude montre que les spores de C. difficile peuvent survivre lors de la transformation de produits fermentés à base de porc. Les spores résistent à l’acidité (pH inférieur à 5) et à la cuisson (66,5°C pendant 45 min). Ils survivent également pendant trois mois à 4°C. Les auteurs soulignent la nécessité de stratégies d’intervention efficaces pour réduire le risque de contamination par C. difficile des produits à base de porc. Lien
|
|
|
Étude
Espagne, Mycobacterium tuberculosis, produits laitiers
Un rapport du comité scientifique de l’AESAN a montré que malgré la faible prévalence de cas de tuberculose d’origine alimentaire en Europe, les germes du complexe Mycobacterium tuberculosis responsables de cette maladie peuvent survivre dans les fromages pendant plus de 60 jours. La résistance particulière de ces agents à différents types de désinfectants, acides ou alcalins, est l'une des principales raisons de leur survie dans les produits laitiers. Lien
|
|
|
|
Suivi
France, brévétoxines, coquillages
L’Anses a mis à jour les recommandations relatives à la surveillance des brévétoxines dans les coquillages. Les toxines désoxy-BTX-B2 et sulfoxyde-BTX-B2 ont été retirées de la liste des toxines considérées comme prioritaires pour la surveillance, tandis que les BTX-B4 (a et b) ont été ajoutées. Pour rappel les brévétoxines ne sont pas réglementées en France mais au vu de leur émergence récente (2018), elles font l’objet d’un suivi par le réseau EMERGTOX. Lien
|
|
|
Étude
Espagne, néoformés, alimentation humaine
Une étude menée sur plus de 700 produits transformés a évalué les marges d’exposition pour plusieurs néoformés dont l’acrylamide, les esters glycidyliques (EG) et le 3-monochloropropanediol (3-MCPD), substances classées cancérogènes probables par le CIRC. Des marges d’exposition faibles, ne permettant pas d’exclure le risque, ont été retrouvées pour l’acrylamide tous âges confondus, et pour les EG et le 3-MCPD chez les nourrissons. Les auteurs insistent sur l’importance de renforcer la surveillance des néoformés dans les aliments. Lien
|
|
|
Étude
Grèce, mycotoxines, vin
En Grèce, des échantillons de vins ont été analysés afin d’y rechercher sept mycotoxines. Parmi celles-ci, la fumonisine B2 était la plus souvent détectée et un échantillon dépassait de plus du double la teneur maximale autorisée pour l’ochratoxine A (2 µg/kg). Les vins issus de vignobles conventionnels étaient contaminés dans 19 % (n=8/43) des cas contre 13 % (n=4/31) pour les vins biologiques. Ce résultat pourrait refléter les observations menées sur le terrain : les souches d’Aspergillus isolées dans les vignobles conventionnels présentaient plus souvent un profil mycotoxigénique qu’en agriculture biologique. Lien
|
|
|
Étude
Chine, résidus et contaminants, lait
Afin de valider sa méthode analytique multi-résidus, un laboratoire chinois a recherché près de 200 molécules (mycotoxines, résidus de médicaments vétérinaires et pesticides) dans des échantillons de laits. Des résidus de cloxacilline ont été détectés dans près de 4 % des laits, avec des dépassements de la teneur maximale européenne (30 µg/kg) pour trois échantillons collectés directement dans les exploitations laitières (max = 36,14 µg/kg) et issus d’importation (max = 69,70 µg/kg). Lien
|
|
|
Étude
Chine, paraffines chlorées, thé vert
Les données d’occurrence pour les paraffines chlorées dans l’alimentation sont encore rares, comme en témoignait un rapport de l’Efsa en 2020. Lien Une étude présente ici les teneurs pour ces molécules dans des échantillons de thé vert produit en Chine. Des paraffines chlorées à chaînes courtes ou moyennes ont été détectées dans les 107 échantillons analysés, avec des teneurs moyennes respectives s’élevant à 55,7 ng/g et 33,5 ng/g. Les auteurs semblent privilégier la piste des emballages comme source de contamination. Lien
|
|
|
Étude
Chine, perchlorate, riz
Le perchlorate s’accumulerait principalement dans l’enveloppe la plus externe des grains de riz (dite balle de riz), partie non consommée. C’est le bilan dressé par une étude menée en Chine sur les variétés indica et japonica: les teneurs moyennes relevées dans les grains blanchis (6,87 µg/kg) étaient plus de dix fois inférieures à celles mesurées dans les balles de riz. Lien Cependant, les valeurs moyennes enregistrées pour le riz complet, non blanchi mais débarrassé de la balle (23,65 µg/kg), dépassent les valeurs moyennes rapportées par l’Efsa pour les céréales (5 µg/kg) dans son bilan de 2015. Lien
|
|
|
Bilan
France, éléments-traces, denrées d’origine animale
L’Anses et la DGAL publient le bilan de la surveillance du plomb, du mercure et du cadmium dans les denrées d’origine animale prélevées dans le cadre des PSPC, entre 2016 et 2019. Les non-conformités sont relevées principalement dans les muscles de gibier sauvage pour le plomb et dans les abats d’équins pour le cadmium. La surveillance du mercure dans les produits de la pêche, a permis d’attribuer la majorité des non-conformités aux poissons de mer sauvages et en particulier aux grands prédateurs comme l’espadon. Globalement, les niveaux de contamination demeurent faibles et stables dans le temps. Lien
|
|
|
Bilan
Italie, pesticides, denrées d’origine végétale
Une ONG rapporte les teneurs en pesticides de plus de 2 500 produits commercialisés au cours de l’année 2020 en Italie. Les analyses couvrent un large panel de produits d’origine végétale ou produits de l’apiculture. Un peu plus de 35 % des matrices contiennent un ou plusieurs résidus. Les matrices les plus souvent contaminées sont le raisin de table (85,7 %) pour les fruits et le vin (39,9 %) pour les produits transformés. Des substances récemment interdites par l’Europe, à l’image du chlorpyrifos-méthyl, ont également été décelées. Des non-conformités - principalement des dépassements de LMR - sont retrouvées dans 1,4 % des échantillons, le diméthoate étant la substance présentant le plus d’irrégularités. Lien
|
|
|
Bilan
USA, pesticides, fruits et légumes
Le programme américain de données sur les pesticides (PDP) publie son rapport 2020. Le plan d’échantillonnage comptait dix États participants et couvrait 9 600 fruits et légumes produits localement ou importés. Un ou plusieurs résidus ont été détectés dans 70 % des matrices même si la majorité des produits (99 %) respectait les valeurs limites nationales. Dans l’ensemble, les contaminations sont plus fréquentes dans les produits importés, notamment dans les mandarines et les melons d’eau en provenance du Chili et du Pérou, mais avec des profils de pesticides différents. Lien L’ensemble des données collectées depuis 1994 sont disponibles sur le site du programme. Lien
|
|
|
|
Téléchargez la base de données regroupant toutes les brèves
Si vous souhaitez vous abonner suivez ce lien
Ce document créé dans le cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) peut être utilisé et diffusé pour tout ou partie par tout média à condition de ne pas apporter de modification au contenu et de citer la source comme suit "© https://www.plateforme-sca.fr"
|