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BuSCA n°76 - 17 novembre 2022
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Éditorial
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Ce BuSCA vous signale notamment la parution du bilan des plans de surveillance et plans de contrôle de la DGAL pour l’année 2021. Bonne lecture !
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Évènement
Danemark, Listeria monocytogenes, croquettes de poisson
Depuis le mois d’août, sept cas de listériose dont un décès ont été enregistrés au Danemark, des croquettes de poisson contaminées ont été mises en cause. La souche infectieuse a été retrouvée dans les produits et dans l’environnement de production de l’entreprise. Celle-ci a procédé le 8 novembre au rappel des produits commercialisés d’août à début novembre. Lien Cet épisode a fait l’objet d’une notification Rasff par le Danemark le 10 novembre.
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Évènement
Suède, Salmonella Typhimurium, salade
Entre le 17 septembre et le 19 octobre, en Suède, 102 personnes ont été infectées par Salmonella Typhimurium. L’enquête épidémiologique et une étude cas-témoins ont permis d’identifier la roquette comme étant la source la plus probable de l’infection. La source n’a toutefois pas pu être confirmée par des analyses microbiologiques. Compte-tenu de la faible durée de conservation de ces aliments et de l’incidence décroissante des cas, les produits en cause ne sont a priori plus commercialisés. Lien
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Étude
Norvège, Campylobacter, surveillance
Pour améliorer la surveillance des maladies gastro-intestinales, une étude a été menée en Norvège à partir des données de surveillance de Campylobacter dans les élevages de poulets, des données médicales chez l’Homme et des données météorologiques collectées entre 2020 et 2022. Les augmentations modestes de cas chez l’Homme faisaient régulièrement suite à une augmentation de la prévalence de Campylobacter dans les élevages de poulets. Lien Un site web a été développé pour permettre aux acteurs de la santé publique, de la santé animale et de la sécurité sanitaire des aliments de centraliser les données. Lien
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Étude
Australie, virus de l’hépatite A, dattes
En Australie, six cas d’hépatite A notifiés entre juin et septembre 2021 ont été reliés à la consommation de dattes. Une étude a publié le résultat des investigations menées lors de cette épidémie. Les souches virales étaient identiques à celles mises en cause dans l’épidémie survenue début 2021 au Royaume-Uni, liée également à la consommation de dattes (BuSCA n°42). Cependant aucun producteur commun n’a pu être identifié. Lien
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Étude
Corée du Sud, Aeromonas hydrophila, produits de la mer
Une étude sur la prévalence d’Aeromonas hydrophila dans les fruits de mer et les sushis collectés en Corée du Sud entre 2017 et 2019 a été réalisée. Parmi les fruits de mer (n = 333), la prévalence la plus élevée a été retrouvée dans les huîtres fraîches (47/91, soit 52 %). Dans les produits à base de poissons crus, la prévalence la plus élevée était dans les sashimis de poissons plats (34/62, soit 55 %) suivi des sushis au saumon (18/35, soit 51 %). Lien Bien que la pathogénicité d'Aeromonas hydrophila chez l'Homme ne soit pas établie avec certitude, certains auteurs estiment que le bacille pourrait être responsable de 13 % des cas de gastro-entérite aux États-Unis. Lien
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Étude
Chine et USA, antibiorésistance, aliments
Une revue menée sur les bactéries pathogènes résistantes aux antibiotiques retrouvées dans les aliments provenant de Chine ou des États-Unis a été réalisée à partir de 132 articles publiés entre 2012 et 2021. Chez Salmonella, les résistances aux sulfamides, quinolones et tétracyclines étaient les plus fréquentes. Les profils de résistance dépendaient des sérovars. Les Escherichia coli étaient plus fréquemment résistants aux ß-lactamines, aux aminosides et aux tétracyclines. Les Vibrio spp. étaient plus particulièrement résistants aux ß-lactamines, aux aminoglycosides, aux céphalosporines, suivi des quinolones. Lien
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Bilan
USA, bactéries pathogènes, surveillance
Un rapport conjoint de la FDA, du CDC et de l’USDA sur l’attribution de sources des maladies infectieuses bactériennes d’origine alimentaire survenues aux États-Unis en 2020 a montré que plus de 75 % des infections à Salmonella étaient attribuées à sept catégories d'aliments, les matrices les plus fréquemment incriminées étant le poulet, les fruits, le porc et les légumes. Plus de 80 % des infections à E. coli O157:H7 étaient attribuées aux légumes-feuilles et au bœuf. Les cas de listériose étaient le plus souvent associés aux produits laitiers, aux fruits et aux cultures maraîchères. Les autres agents pathogènes ne figurent pas dans ce rapport. Lien
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Bilan
Japon, bactéries pathogènes, surveillance
Entre 2007 et 2018, 8 730 épidémies d'origine alimentaire ont été signalées au Japon. Dans 77 % des cas les sources n’étaient pas connues, un modèle d’attribution de sources a été utilisé. Les principales sources alimentaires mises en cause dans les infections à Campylobacter spp. étaient les produits à base de poulet (80 %). Pour les EHEC les sources prédominantes étaient les produits à base de bœuf (50 %) et les légumes (42 %), pour Salmonella spp., les œufs (35 %) et les légumes (34 %), pour Staphylococcus aureusVibrio parahaemolyticus, les poissons (50 %) et les crustacés (50 %). Pour Clostridium perfringens, les sources principales étaient les légumes (64 %), les produits à base de poulet (13 %) et de bœuf (11 %) et pour les norovirus, les coquillages (75 %). Lien
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Dangers biologiques et chimiques
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Bilan
France, plan de surveillance et de contrôle
La DGAL qui pilote la mise en œuvre de PSPC sur les productions primaires animale et végétale, les denrées d’origine animale et l’alimentation animale, a publié le bilan des 21 plans réalisés en 2021. Au total, 57 703 prélèvements ont été réalisés et ont révélé 380 non-conformités, soit 0,66 %, ce qui représente une augmentation de 36 % par rapport à la campagne 2020 et une baisse de 26 % par rapport à 2019. Lien
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Étude
Chine, nitrates et nitrites, légumes
Une étude traitant de la contamination des légumes par les nitrates et les nitrites en Chine a montré que parmi les 264 échantillons prélevés, les concentrations les plus élevées en nitrates ont été mesurées dans les légumes frais ; elles dépassaient 1440 mg/kg dans 15 % des légumes. Parmi ceux-ci ; 22,6 % des légumes-feuilles avaient une concentration en nitrates supérieure aux limites réglementaires définies en Chine (3000 mg/kg). Des concentrations plus faibles ont été mesurées dans les racines et les fruits. Lien
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Étude
Chine, mycotoxines, blé
Une étude a recherché les occurrences de 13 mycotoxines dans 299 échantillons de farine de blé commercialisée dans la province de Shanghai. Les concentrations moyennes par mycotoxine variaient entre 0,2 et 57,6 µg/kg. Pour les mycotoxines réglementées, toutes les valeurs étaient en dessous des teneurs maximales européennes sauf pour la fumonisine B1 dans un échantillon. Une co-contamination a été identifiée dans 98,1 % des échantillons, la combinaison la plus fréquente associait le deoxynivalénol, son dérivé 15-acétyl, l’acide ténuazonique et la tentoxine. Lien
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Étude
Brésil, HAP, chocolats
Dans une étude, la présence d’HAP a été recherchée dans 38 échantillons de chocolats collectés au Brésil entre 2019 et 2020. Un seul échantillon de chocolat au cacao 70 % présentait des concentrations supérieures aux teneurs maximales réglementaires européennes pour le benzo[a]pyrène (5 µg/kg de matières grasses) et pour la somme des 4 HAP réglementés (30 µg/kg de matières grasses). Les concentrations en HAP les plus faibles étaient dans les échantillons (n = 4) contenant 40 % de cacao. Lien
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